Kokoro
MON CARNET DE VOYAGE
(D’Auxerre à Béziers)
Lire de bas en haut, pour suivre le sens du voyage
Je m'appelle Kokoro, ce qui veut dire "cœur" en japonais. Un guide du plus grand jardin japonais d'Europe, sise à Maulévrier, le Parc Oriental a précisé que cela devait se prononcer Kokolo. Mon nouveau propriétaire, Bruno, m'a fait une belle carte de visite. Je suis né en Angleterre et suis un Piper 55N. Il est mon troisième capitaine. Je sais que je suis dans de bonnes mains, car j'ai entendu dire qu'il avait eu une vedette hollandaise pendant 22 ans, le Simonszand, l'améliorant au fil des ans. Celle-ci vient d'être acquise par Éric et Isabelle. |
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Caractéristique de l'architecture romane, le pont Pont-Vieux médiévale, avec ses arches inégales, résiste aux crues de l'Orb depuis 1134, et même bien avant puisque son embase remonte à l'époque romaine. Il est resté jusqu'au milieu du XIXe siècle le seul point de passage de la rivière sur le chemin de la Provence à Toulouse. Il a subi des remaniements du XIVe au XVIe siècle.
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De nombreuses fresques habillent les façades de la ville, ici "La révolte des vignerons en 1907, un peu plus loin "Casimir Péret, héros républicain" ou "Camille Saint-Saëns, l'opéra au cœur" ou "Jean-Marie Cordier, bienfaiteur des biterroises" en hommage à l'hydraulicien qui amena l'eau potable dans la ville haute | ||
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Cette statue de bronze du créateur du Canal du Midi, né à Béziers, Pierre-Paul Riquet, trône là depuis 1838, le regard tourné vers Toulouse, où il repose | ||
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Cette fois-ci je vois le pont-canal de l'Orb ou de Béziers autrement qu'en passant dessus. Il franchit la rivière Orb. Sa construction est lancée en 1854 et mis en service en 1858, il remplace la traversée dans le lit de la rivière, toujours aléatoire et dangereuse, que devaient effectuer jusqu'alors les bateaux. |
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| Kokoro est à quai, merci à Brice pour notre réservation maintenue malgré les incertitudes de descendre du Nord au Sud. |  |
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Le dernier jour de navigation libre sur le canal du Midi, nous atteignons l'écluse de Béziers | ||
Au PK 225, nous croisons la rivière Libron. Pour connaître le mécanisme de cet ouvrage, je vous invite à visiter cette page. Michel Chevalet dirait à Henri, "Comment ça marche" |
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Une heure quarante cinq après notre entrée dans l'étang, nous atteignons la pointe des Onglous et son phare. Ici commence le canal du midi | ||
| Cap sur Marseillan avant d’obliquer à gauche vers la chaîne Pyrénéenne aux sommets enneigés. Nous sommes en novembre |  |
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Au loin les parcs à huîtres, dans ce vaste plan d'eau saumâtre en une année on produit plus de 20 000 tonnes d'huîtres et de moules | ||
| Une journée comme on les aime pour traverser l'étang de Thau, pas de vent, visibilité parfaite. On fait de grands au-revoir à nos amis de Bouzigues là-bas sur la digue du port |  |
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Nous sommes prêts pour le passage, de 16 heures, du pont de Frontignan et nous nous amarrons en aval pour traverser l'étang de Thau demain matin. | ||
| Que seraient les étangs, qui longent le canal, sans les flamands roses |  |
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Puis nous patienterons un peu pour l'ouverture de la passerelle de Magelone, l'employé doit être un peu sourd... Ici, des amarrages m'accueilleront pour une visite prochaine | ||
| Je ralentie pour ménager les bateaux amarrés et pour admirer le site des cabanes de Carnon |  |
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Je contourne Aigues-Mortes, ce sera pour une autre navigation et j'en profiterai pour visiter ses remparts et sa tour Constance | ||
| Une petite balade botanique autour de Kokoro et je tombe sur cette plante. Cela se mange ? Et non, c'est du concombre d'âne également connu sous le nom de « concombre explosif » |  |
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... et forcément les taureaux, que j'irai voir, de loin, depuis le pont des Tourradons, la halte du soir, au milieu des marais | ||
| Nous sommes bien en Camargue, les chevaux blancs... |  |
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Après avoir descendu le Petit Rhône, je pénètre dans l'écluse de Saint Gilles ouvrant sur le canal du Rhône à Sète | ||
| Face à Tarascon, on peut apercevoir l'ancienne écluse de Beaucaire, fermée à la navigation, à la suite de l'aménagement du barrage de Vallabrègues, mis en service en 1970 |  |
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Nous partagerons notre dernière écluse du Rhône, Vallabrègues, avec Pontias, un tankers de 110 mètres de long par 11 mètres, un peu petit Kokoro | ||
| Puis je passe sous les viaducs du TGV d'Avignon et suis toujours impressionné. C'est en quelque sorte un temple de la vitesse |  |
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Au lever du jour, nous longeons Villeneuve-lès-Avignon et la tour Philippe-le-Bel, qui se reflète dans l'eau | ||
| Puis c'est le château de Hers, bâti sur une plateforme rocheuse, commune de Châteauneuf-du-Pape. Cette forteresse devait prélever un péage sur le Rhône. L'objectif de la journée est atteint, dormir en aval de l'écluse de d'Avignon |  |
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Perché sur la colline le château du Jonquier domine le fleuve | ||
| Un de mes viaducs TGV préféré, c'est celui de Mornas en amont de Saint-Etienne-des-Sorts, les pylônes électriques s'harmonisent avec |  |
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Au détour d'un méandre, sur une falaise, on aperçoit la forteresse de Mornas | ||
| L'écluse de Bollène avec ses 23 mètres est toujours impressionnante. Elle coupe en deux parties, le canal de Donzère Montragon |   |
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Que ceux qui sont passés, sur le Rhône, devant Cruas sans faire une photo de la centrale nucléaire, lèvent le doigt ! Aujourd'hui c'est sans vague | ||
| La première écluse se fait avec un rayon de lune de Lettonie. Il nous enrhume dans le bief suivant |  |
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J'étais optimiste. Je prévoyais un amarrage en aval de l'écluse du Logis-Neuf, ce sera en amont. Une belle et longue journée | ||
| Pour cette fois, pas d'arrêt au port de l'Epevière, de Valence. Le canal du Midi ferme le 6 novembre 2022... |  |
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Pour la porte cela change suivant les écluses. Parfois c'est des portes busquées, parfois elles sont coulissantes, parfois à guillotine ou comme ici noyées. Regardez |
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Sur le Rhône pas de difficulté pour passer les écluses. On met un bout au milieu de Kokoro et un sur l'arrière, il n'y a plus qu'à attendre l'arrêt complet ;-) C'est ici |
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Un beau reflet or dans le Rhône pour commencer la journée | ||
| Nous faisons halte à Chavanay. Le début de l’appellation Saint Joseph, qui déploie ses pampres sur plus de cinquante kilomètres en direction du nord de Valence |  |
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Les couleurs automnales n'ont pas encore envahi les vignes de Côte Rôti | ||
| Après la Mère Brazier, nous voilà à Vienne à la Pyramide et comme Katherine veut bien aider pour financer la cruche d'eau, pourquoi s'en priver |  |
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J'apprends, qu'il loue, sur réservation, un dock flottant pour les plaisanciers, aussi. Possibilité de louer un nettoyeur haute pression, travailler soi-même, venir avec son équipe ou prendre l'entreprise locale. Et sûrement à des prix intéressants | ||
| Un arrêt à Loire-sur-Rhône, PK 22.1, à la station service fluvial. Comme toujours un accueil chaleureux et des prix intéressants. Je remplis toutes les cuves de Kokoro tant en rouge pour le chauffage, qu'en blanc pour le moteur |  |
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Une belle bâtisse en bordure de l'eau, la Maison du Fleuve Rhône, mais hormis le parc plus beaucoup d'activités | ||
| Nous quittons Lyon sur un fleuve sans une ride et franchissons la première écluse du Rhône, Pierre Bénite, haute de 11.80 mètres, avec bollards flottants. Pas d'inquiètude Guylaine ! |  |
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Un coup de vent annoncé met à notre programme de l'après-midi, la visite du parc de la Tête d'Or et de son jardin botanique | ||
| C'est toujours aussi agréable de s'amarrer, sur la Saône, à quelques minutes de la place Bellecour et à moins de cent mètres du plus vieux bouchon lyonnais, Abel |  |
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Puis nous entrons dans Lyon face à la basilique de Fourvière et de sa tour métallique construite en 1894 pour l'exposition universelle. Un clin d'oeil à David | ||
| Nous passons l'écluse de Couzon, qui est la seule de la journée |  |
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Trois quart d'heure après notre départ, nous arrivons face à Trévoux, quelques bateaux amarrés remplissent le ponton. C'est pourtant facile de ne pas penser qu'à soi... | ||
| Il est trop tôt pour faire halte à Montmerle-sur-Saône et il sera trop tard pour rejoindre Trévoux. Notre halte se fait à Jassans-Riottier face à Villefranche-sur-Saône. Sur le tableau d'accueil il est noté : bornes HS |  |
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Après un vol noir, voici un champs d’aigrettes parmi des vaches | ||
| Juste avant l'écluse de Dracé, N°3, le pont de Thoissey se reflète dans la Saône bien calme |  |
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Pas envie de baisser le mat de Kokoro pour passer sous le pont de Mâcon, je décide de prendre la dérivation pour la première fois, une autre façon de voir Saint Laurent-sur-Saône | ||
| Impressionnant, un vol de cormorans nous précède, vient se poser sur l'eau avant de s'envoler à nouveau. Leur manège aura duré un bon moment. C'est les pêcheurs qui doivent être contents de les voir faire. |  |
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Une heure après avoir franchie l'écluse, nous passons au large de Tournus. La saison est vraiment finie, presque tout le ponton est vide | ||
| Tournus n'est qu'à sept kilomètres de l'écluse, N° 4, de l'Orme. Je préfère faire halte en amont sur un nouveau ponton bien agréable, plutôt que d'y arriver à la bougie |  |
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Trop tôt pour faire halte à Chalon-sur-Saône, nous ne remontons pas le bras du port | ||
| Quelques voiliers remontent la rivière à la voile ou même spinnaker déployé |  |
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Sur la Saône, c'est l'heure du bain. L'eau est encore bonne pour certaines qui n'hésitent pas à se mouiller le pis | ||
Un arrêt à la station d'avitaillement de Saint-Jean-de-Losne pour faire un complément afin d'atteindre Pechelbronn sans soucis |
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Nous quittons notre ponton au lever du soleil. Les chèvres, de l'île, béguètent pour nous souhaiter bon voyage | ||
| Journée entretien et amélioration pour Kokoro confié aux mains de David et de son staff. Pendant ce temps approvisionnement à bord et retour par "la balade des mariniers" |  |
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Quel est cet étrange engin, sis en rive gauche en amont de l'écluse ? - C'est une pompe de relevage, fonctionnant avec des panneaux solaires, afin de remonter l'eau de la Saône dans le bief amont |
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| Malgré les restrictions d'eau de cette année 2022, fermant tous les canaux vers le sud, nous aurons rejoint la Saône juste avant la fermeture du canal. Heureux d'être dans le port de Blanquart Yachting, non loin du bateau Tabatha |  |
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Nous franchissons l'écluse de Saint-Jean-de-Losne, N°76. En rive droite, la borne 242 indique le nombre de kilomètres parcourus sur le canal de Bourgogne. Nous aurons gravi 113 écluses sur le versant Yonne et descendu 76 écluses sur le versant Saône | ||
La pause de midi se fera à l'écluse d'Aiserey, N° 71, nous permettant d'en apprendre plus sur les bâtiments situés en rive droite |
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La maison éclusière de Thoney, N° 67 préfigurait les maisons éclusières du 21ème siècle. En 2023, elle est toujours unique | ||
| Je fais halte en dessous. Pas d’inquiétude il n'y a plus d'avion sur ces pistes là. |  |
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La Daniele de la compagnie CroisiEurope fait halte au dessus de l'écluse d'Epoisse | ||
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| Les statues de bois, Neptune et sa sirène gardent toujours le canal | |||
| Des innovations fleurissent sur le canal. Une tapette de panneaux solaires. Une fois repliée celle-ci vient se poser sur la terrasse. |   |
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Coup de Calgon d'un éclusier, qui fera venir un responsable. Tout rentrera dans l'ordre. Nous déciderons de passer Dijon, sans y faire halte, tant pis pour la moutarde | ||
| Il faut toujours une première fois... Ce matin coup de téléphone, sur coup de téléphone pour qu'enfin à 9:50 heures, je puisse passer la première écluse. Un grand merci à Véronique, pour son aide. |  |
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Les éclusiers nous indiquent que la halte de Fleurey-sur-Ouche est plus loin de l'autoroute que celle de Vélars. Peut-être vrai, mais aucun poteau ou anneau pour s'amarrer, seul un ancien bollard en pierre nous accueille | ||
| Changement de forme des maisons éclusières, désormais le toit possède quatre pentes |  |
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Je rencontre le propriétaire bâlois de cette maison éclusière, la 34S, qui m'explique sa pancarte "Vers le Rhin". Je remarque que beaucoup de maisons éclusières possèdent, une petite fenêtre à gauche de la porte. Mais que cache-t-elle ? | ||
| Je savais que j'allais rencontrer la péniche-hôtel "Magnolia". Heureux de revoir Nico et Magali, que le temps passe... Vous souhaitez faire une croisière, n'hésitez pas à les consulter |  |
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Nous avions rendez-vous avec l'éclusier à 9 heures, aussi nous commençons la navigation avec les brumes matinales et le soleil qui se lève | ||
| La halte de Grugey est libre mais des péniches-hôtels sont stationnées à Pont d'Ouche. Je dois être devant demain. Je ferai halte sur les conseils de l'éclusier à Veuvey-sur-Ouche |  |
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C'est lundi, il n'est pas l'heure de s'arrêter au restaurant, comme par hasard un ami d'Henri, ;-), à l'écluse de Vandenesse et malgré ma place libre au port face à Châteauneuf, je continue ma descente | ||
| L'écluse du Grand Pré, N° 4, est sûrement l'une des plus photographiée des 6 500 kilomètres des voies navigables de France |  |
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Une paparazzie a surpris Kokoro sortant. Merci pour cette photo |
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Après 3 333 mètres, c'est le bout du tunnel, tout s'est bien passé durant ces 46 minutes et deux remises en ligne du bateau | ||
| Sous la voûte des plaques rouges indiquent le kilométrage parcouru et à venir. D'autres sur fond noire nous donnent un nombre. Après enquête, j'apprends que des anciennes plaques en fonte ont disparu. Les nouvelles ont maintenant trois décimales et le chiffre 150, n'a pas été reconduit. Donc qu'en vous lirez 8.850, vous serez à 158.850 kilomètres de Migennes |  |
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L'entrée du tunnel est déjà loin et je pense que le capitaine est content que cela avance comme il le souhaite | ||
| Depuis quelques années le tunnel est éclairé, seuls quelques mètres sont dans le noire. Attention au niveau de la ligne de vie des morceaux de ferraille dépassent pour crever vos pare-battages |  |
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Et c'est parti ! |
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| La structure du taud a été baissée, reste plus qu'à débrancher le fil électrique et en route par la tranchée afin d'atteindre le tunnel |  |
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J'arrive à l'écluse Pouilly, N° 1, fini la montée. Demain je passe le tunnel de Pouilly-en-Auxois, puis c'est la descente vers Saint-Jean-de-Losne | ||
| Au travers les arbres nous apercevons le château d'Eguilly que vous avez pu voir depuis depuis l'autoroute du soleil A6 |  |
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A notre première écluse N° 12 Grissey, un nouveau éclusier nous prend en charge pour la journée | ||
| La journée commence avec un beau ciel et un long bief |  |
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Pour terminer notre journée, nous passons la tranchée de Creusot longue de 1130 mètres, avant de nous amarrer à proximité de Saint Thibault. | ||
| A la halte de Pont-Royal, il n'y a plus ni eau, ni électricité, nous décidons de poursuivre notre route |  |
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Un grand merci à nos éclusiers de la journée, Teva et Patrick pour cette longue journée passée ensemble. Un bémol, la halte de Saint Thibault n'existe plus, les quais sont tombés à l'eau, mais il reste les panneaux | ||
Je salue Gégé et Dom, une adresse à retenir surtout avec leur nouvelle création idéale pour se ressourcer |
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Nos éclusiers nous posent à Marigny-le-Cahouët pour la pause déjeuner un peu en décalé | ||
| Après la pluie et les orages de la nuit, le soleil brille à nouveau, une belle journée s'annonce avec les échelles de Chassey puis de Marigny, soit un total de 33 écluses |  |
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| Surprise à la sortie d'une écluse... Au premier regard, je constaste qu'il manque beaucoup d'eau... Avant de démarrer, je demande l'avis à l'éclusier, qui me rassurre... Effectivement un oeil sur l'échelle limnimétrique m'indique 1.80 mètres |  |
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L'écluse N° 50 est en bien mauvais état, il manque quelques pierres en rive droite. Des travaux sont-ils prévus ? | ||
| Il y a fort longtemps, on pensa que la bataille d'Alésia eut lieu dans ces plaines en 52 avant J.C. La statue de Vercingétorix domine toujours le canal mais pour lui rendre visite cela monte beaucoup... |  |
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Le port de Venaray-les-Laumes est déjà bien endormi, d'ailleurs nous ne croissons aucun bateau de location. Il faut savoir que le canal ferme à la fin du mois d'octobre | ||
| Un arrêt ravitaillement était prévu à Montbard. Changement de programme, au dernier moment, la péniche "Belle Etoile" doit partir à 11 heures. Hors de question de la laisser filer devant Kokoro |  |
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| Du nouveau à la hauteur des Forges de Buffon... Ont-ils eu peur que les tourismes tombent dans les eaux du canal de Bourgogne |  |
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Merci à Guylaine pour cette photo qui entrera sûrement dans ses clichés préférés | ||
Les quais de Ravières sont bien déserts y compris ceux de la société Waterways. La péniche-hôtel, La Belle Epoque, refusera de me laisser passer et n'avancera pas, bloquant mon avancement pour gagner Montbard
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L'ancien quai de chargement des carrières de Ravières est toujours visible, hélas plus de bateau, la société Rocamat n'expédie plus par la voie d'eau |
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De nombreuses panneaux photographiques ornent le canal. Nous apprenons que c'est l’œuvre de Guylaine, félicitations. Mais comme dit une pub... Vous pouvez pas les faire plus grands !
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Première écluse de la journée, il n'y a personne. Vers 9:30 je téléphone à Dijon puis transfert d'appel sur le secteur : l'éclusier est dans les embrouillages routiers d'Ancy le Franc. Une équipe de passage volera à notre secours | ||
| L'étape du jour est Ancy le Franc, comme à chaque fois une vue sur le château et les dépendances. Pour la visite du château et des jardins, il faudra revenir aux heures d'ouverture |  |
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Ciel bleu, température agréable, pas d'algue, juste un peu d'eau pour passer sans toucher, que demander de plus | ||
Ce n'est pas un cercueil ! Mais, V.N.F a mis du sien ;-) |
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Pas un arrêt à Tonnerre, sans y aller ! |
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| Malgré le dépassement d'heure, Sylvie et le centre de Tonnerre géreront notre arrivée à Tonnerre, dans la cité où est né le chevalier d’Éon. Un grand merci à eux et à Tristan notre éclusier. |  |
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2022 - 2004 |
Je reconnais l'écluse de Dannemoine, que de changement entre mon passage en 2004 et maintenant en 2022. Dites V.N.F, c'est si difficile d'entretenir une écluse ? | ||
| Kokoro croise une Freycinet, il manque beaucoup d'eau... Les deux bateaux en se croisant soulèvent de la boue. Mais d'où vient ce bateau ? Il a été affrété par V.N.F pour faire un trajet aller/retour pour nettoyer le chenal ! |  |
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La faucardeuse est en panne, au vue des algues le long des berges, cela peut se comprendre... | ||
| Les horaires de navigation sont réduits, comme l'indique l'avis à la batellerie. Nous nous poserons à Saint Florentin, un accueil très agréable et efficace du capitaine comme on aime les avoir |  |
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Merci à Isabelle pour son empressement à préparer les écluses durant l'après-midi | ||
| Vue depuis le poste de pilotage, mat couché |  |
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Sympa ce graffiti fait pour la société de pêche de Brienon | ||
A 9 heures, je suis devant la porte de l'écluse de Laroche. Les éclusiers m'ont bien vu, mais l'information de ma programmation n'était pas arrivée jusqu'à eux... Après un appel au responsable, nous entrons dans l'écluse une demi heure plus tard ! |
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Fin de la première journée de navigation, arrêt au chantier Evans Marine, demain, nous avons rendez-vous à 9 heures à la première écluse du canal de Bourgogne. Une phrase de Marie-Claude-me revient à l'esprit :"Tous les trains passent par la Roche-Migennes" | ||
| J'arrive à l'entrée de la déviation de Gurgy au pont du même nom. Il y a quelques années, trois bateaux avaient fait la une du magazine Fluvial, n'est-ce pas Claude et Henri ? |  |
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Auxerre, écluse de La Chaînette, sans problème le capitaine place son bateau bien dans l'axe pour venir s'amarrer sans heurt | ||
| Le pilote teste un amarrage à bâbord pour sentir son bateau, en attendant l’ouverture de l'écluse |  |
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Je suis à quai, depuis le 8 juin 2022, à Auxerre, chez Mike qui gère le port et la société Aquarelle France. Ici vous trouverez le Linssen de vos rêves. Tous les canaux descendant vers le sud sont fermés, par manque d'eau. | ||
| Je dois hiverner dans le sud. Un temps, je devais passer par le canal du Nivernais puis le canal du Centre pour rejoindre La Saône. Mais un gros doute sur l'ouverture de la dernière écluse du canal du Centre : Crissey |  |
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Une bonne nouvelle partielle, nous informe de la ré-ouverture du canal de Bourgogne. Ne perdons pas de temps, pour partir. Juste mes ouvriers doivent venir me poser l'armature de mon futur taud... Le départ approche | ||
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Octobre 2022 |
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