La péniche Tosca, ex Vamos à Castets en Dorthe
LA FIN DU VOYAGE POUR LA PENICHE TOSCA
Un Plaquet de Péronnes-les-Antoing, d’une longueur exceptionnelle de 52,24m x 5,08 construit en 1963, a été coupé en deux morceaux, dans l'eau, pour pouvoir passer les écluses au gabarit Freycinet (Longueur 39 mètres) et Becqueret (Longueur 31.50 mètres). Le convoi rarissime parti de Janville près de Compiègne a descendu l’Oise, remonté la Seine, traversé Paris, en un seul morceau. Elle a été coupé à Saint Mammès à l'entrée du canal du Loing qu'elle embouque. Puis c'est la descente vers le sud, par : le canal de Briare, le canal latéral à la Loire, le Canal du Centre, la Saône, le Rhône, le canal du Rhône à Sète, l'étang de Thau,le canal du midi et le canal de Garonne. | ||
Un clic sur le site de Vagus-Vagrant pour connaitre tout du monde de la batellerie d'hier & d'aujourd'hui. |
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Tosca avait été repéré lors de son passage à Digoin, par l'équipage du Carmige : ICI | ||
Sud-Ouest en parle - 20-11-2013 | ||
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Encore deux écluses pour sortir du canal. Il est l'heure de rentrer dans l'écluse 52 - Les Gares. La péniche Tosca, ex Vamos, ex Anny part pour Bordeaux. La marée sera haute à Castets à 10 heures 07. |
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Le pilote a avancé l'ensemble du bateau jusqu’à ce que la partie avant soit totalement à l’intérieur de l’écluse. |
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La partie avant est détachée, l'arrière fait marche arrière pour permettre la fermeture des portes de l’écluse et le remplissage du sasse. |
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La péniche, de 52 mètres de long, est disloquée en deux parties. Ce spectacle "rare" valait vraiment le coup d’œil. |
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La partie arrière recule pour sortir de l'écluse. (un clic sur l'image) Elle attend dans le bassin que l'éclusage se fasse. Lentement la partie avant descend. |
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Pour cette dernière écluse, les membres de l'équipage ne sortent pas l'élément avant à la bricole. |
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C'est au tour de la partie arrière de pénétrer dans l'écluse pour y être bassinée. Sur cette photo nous pouvons voir la tôle rajoutée qui fait l'étanchéité après la coupure. |
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La partie avant poussé par le courant dérive dans le bief, attendant sa moitié. Regardez, la voilà qui arrive en un clic sur l'image. |
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En moins d'une demi-heure, les deux morceaux du bateau sont de nouveau assemblés avec de simples sangles d’arrimage. Pour voir la manoeuvre un clic sur un des morceaux. |
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Pour voir la manoeuvre un clic sur l'image. Le périple peut continuer gaiement. |
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Et c'est reparti, en route vers la dernière écluse ! |
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Pour cette dernière écluse, changement de tactique. Comme c'est une écluse double et que le niveau du fleuve est haut, l'ensemble du convoi est bassiné en entier. |
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Outre les sangles, l'équipage y a ajouté des chaînes pour sécuriser l'amarrage des deux parties, pour la descente sur la Garonne. |
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Les portes s'ouvrent, la dernière écluse est franchie, pas loin de 300 auront été franchies durant le parcours. Animons sa sortie en un clic sur l'écluse |
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La descente jusqu'à Bordeaux n'est plus qu'une formalité et l'entrée du bassin à flot en sera de même. |
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« Ce sera le plus long bateau qui n’a jamais passé sur le canal du Midi », font-ils remarquer. Une fois arrivés à Bordeaux « on ressoudera les deux parties de 60 tonnes chacune, et le tour sera joué ». | ||
Remerciement à Yolande SAUVAGET pour sa participation photographique
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19 novembre 2013 |
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