Azulejo - Gare de Pinhão
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Partons à la découverte du fleuve Douro. Prenons le temps d'admirer toutes les merveilles des régions traversées. Long de huit cent cinquante kilomètres, il prend sa source en Espagne, dans la Sierra d'Urbion, à 2250 mètres d'altitude - Un plongeon au cœur de la nature portugaise.
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Zamora sera la dernière ville espagnole traversée. Ces trois moulins, dont la première mention écrite des bâtiments remonte à 986, servaient à moudre le blé.
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Sur cent douze kilomètres, le Douro sert de frontière entre l'Espagne et le Portugal. De nombreux barrages, pour produire de l'électricité, régulent son cours.
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Ses affluents, à la manière du Rio Huebra, lui procurent une grande quantité d'eau. En navigation, bien lire l'eau à l'approche des confluents.
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Le Douro rentre maintenant au Portugal, Nous sommes à Barca de Alva. Le pont de l'ancienne ligne de chemin de fer, au-dessus du Rio Agueda, reste le trait-d'union entre les deux pays,
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L'ancienne gare est à l'abandon, la nature reprend ses droits. Mais, il est question de la réouvrir. Un clic sur l'image, pour voir le côté espagnol.
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Ici, à Barca de Alva commence la navigation sur le Douro. Tout est prêt, sur le petit quai, pour accueillir les touristes, un clic sur le pont, pour s'en rendre compte.
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L’élégant pont Almirante Sarmento Rodrigues, sur le Douro, fut inauguré en 1955 et dessiné par Edgar Cardoso |
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Cette carte sera notre fil conducteur pour rejoindre, la ville de Porto et l'océan Atlantique. Carte générale de navigation du Douro Cartes particulières par section IMTP
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La récolte des olives est commencée. Sur les parcelles, en terrasse, pas d'engin mécanique, un filet au sol et une gaule. A côté, les oranges finissent de mûrir.
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En amont de Pocinho, un port est aménagé. Un "rabelos", qui jadis se laissait entraîner par le courant pour livrer sa cargaison de vin (1), attend maintenant les touristes.
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La navigation s'arrête, avec la nuit qui tombe, le barrage s'illumine.
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L'écluse de Pocinho franchie, la descente continue à travers les cultures en terrasse.
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Tantôt, des terrasses d'oliviers.
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Tantôt, des terrasses d'orangers, mêlés aux eucalyptus.
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Les deux mille habitants de Pinhão semblent couler des jours tranquilles. La capital du vignoble du Douro nous ouvre ses portes ainsi qu'aux bateaux de croisières.
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Plus de 20 panneaux de la gare, décorés d'azulejos retracent la vie, les costumes et les paysages autour de la ville de Pinhão et du fleuve. Un exemple en un clic.
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Une minute d'hésitation, faut-il changer de monture ?
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La route des vins commence ici. Des Quintas à perte de vue, pour les situer, un clic sur les vignes.
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Le Douro dessine au travers des vignobles de longs méandres.
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Toutes les marques de Porto (1) ont leurs quintas, ne pas hésiter à pousser les grilles.
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Au confluent du Douro et de ses affluents se nichent de petits ports bien à l'abri, ici le rio Távora en aval de Pinhão, non loin de Tabuaço.
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Le fleuve trace sa route au coeur du vignoble en terrasse, c'est magique !
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Quelques bateaux promenades sillonnent le fleuve, au départ des villes et villages qui le bordent. Il est même possible de descendre en bateau et remonter par le train.
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On a presque envie de sortir notre chevalet et peindre les paysages qui nous entourent. Laissons "Photoshop" pour voir la réalité, pour cela un clic sur la quinta.
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L'écluse de Régua, accolée au barrage Bagaúste, va nous faire descendre de 28 mètres. Ses dimensions : Longueur 85 mètres, largeur de 12 mètres.
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A la sortie de l'écluse, le Douro est très étroit, bordé par des roches, bien suivre le chenal délimité par des bouées. Cette partie mérite beaucoup d'attention car le courant est puissant, surtout lorsque les turbines fonctionnent.
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Le passage entre les bouées n'est très large (en bas de l'image - "bacirouge et tricovert"). Il est préférable de s'annoncer à l'approche de ces endroits.
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L'arrivée sur Péso da Régua est impressionnante, trois ponts franchissent ici le Douro : La route, le chemin de fer et le viaduc de Corgo, supportant l'autoroute.
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La vue de l'aval est tout aussi surprenante. Effet d'optique, le pont de chemin de fer se superposent avec celui de la route.
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En plein coeur de la région vinicole du Porto (1), Régua offre de nombreux quais d'amarrage. Le musée du Douro, vous fera découvrir la région et vous saurez tout sur le porto.
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Depuis la route des vins du Douro, des vues à vous couper le souffle.
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Le port de Caldas de Aregos est situé sur la rive gauche de la rivière Douro. La ville est surtout connue pour son thermalisme dont les eaux sont sulfureuses, fluorées.
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Quelques méandres plus loin, nous atteignons en rive droite, Porto Antigo.
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Sur la rive droite, à quelques PK : Pala. Là aussi des ouvrages d'art permettent au chemin de fer de franchir les rios.
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Une des pépites des navigateurs : L'écluse de Carrapatelo vingt-cinq minutes pour la franchir, un dénivelé de 35 mètres. C'est la deuxième plus haute chute d'Europe, derrière Zaporojé en Ukraine, qui elle fait 37 mètres.
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L'écluse franchie, la porte se referme. L'écluse de Bollène (France) avec ses vingt-trois mètres, semble bien petite.
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La descente continue, les vignes en terrasse ont fait place aux forêts de pins et d'eucalyptus, qui embaument l'air.
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La marina d' Entre-Os-Rios n'attend que nos bateaux, la capitainerie sur le quai donne toutes les informations. Nous apprendrons qu'un monument est érigé pour rappeler la tragédie de l' Entre-os-Rios, l'effondrement du pont.
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"Entre-os-Rios" est située au confluent des rivières Douro et Tâmega, presque les faubourgs de Porto.
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Le premier bateau de CroisiEurope entre en service en 2002 sur le Douro. A ce jour, le Fernao de Magalhaes, Vasco da Gama et l'Infante don Henrique sont à quai prêts à vous accueillir.
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Une dernière écluse à franchir au barrage de Crestuma - Lever et c'est l'entrée dans Porto.
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La navigation sur le fleuve devient intense. Les promenades, d'une durée de cinquante minutes, à bord des "Ravelos", sont nombreuses
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Pas moins de 6 ponts, sur l'estuaire, relient Porto à Vila Nova de Gaia, qui lui fait face. Ici dans les chais le fameux vin (1), se bonifie. Empruntons le pont Luiz 1er.
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Ponte "Luiz I" lit-on dessus. Construit entre 1881 et 1886 par l'ingénieur Théophile Seyrig, disciple de Gustave Eiffel. C'est un pont en arc à treillis et poutres métalliques, avec une travée suspendue annexe.
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Il présente deux étages de 8 mètres de large. L'étage supérieur, au dessus de l'arc, mesure 395 mètres, est utilisée par le métro et les piétons. Celui inférieur n'a que 174 mètres de long, est réservé à la circulation et aux piétons.
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Deux mondes se font face. Rive droite, la ville de Porto avec son quartier historique, ses longues avenues bordées de magasins, ses quais de la Ribeira avec leurs restaurants et les embarcadères, pour une dernière promenade sur le fleuve d'Or.
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N'hésitez pas à vous perdre, plan en mains, dans le vieux Porto. Les ruelles sombres des vieux quartiers vous enchanteront, de jour, comme de nuit; Allez à la découverte de : L'hôtel de ville, de la cathédrale "Sé" ou des nombreuses églises.
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De jour comme de nuit, telle cette église recouverte d'azulejos, tout sera un pur bonheur.
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Un tramway d'époque longe les quais pour vous emmener jusqu'aux plages et au port de pêche où du poisson fraîchement sorti de l'eau vous sera servi juste grillé sous vos yeux.
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En rive gauche : Vila Nova de Gaia, le quartier du vin, des "Rabelos", du monastère da Serra do Pilar et le gare fluviale.
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Le monastère Serra do Pilar domine le fleuve. Il est ouvert le dimanche matin pour la messe. L'accès se fait depuis les quais par les petites ruelles ou par un téléphérique.
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Des quais partent des ruelles qui vous conduisent aux travers des chais. Chaque chais possède une "Rabelos" à sa marque. Ici, la publicité est sur le fleuve.
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Vous y trouverez toutes les marques de Porto (1) : Cálen, Cockburn's, Croft, Ferreira, Graham, Offley, Ramos-Pinto, Rozès, Sandeman, Taylor, Vasconcellos et bien d'autres. Une visite de cave s'impose.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération |
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La gare fluviale accueille les bateaux pour les séjours de 2 à 7 jours sur le Douro. Tout comme CroisiEurope , Douroazul assurent ces paissibles voyages.
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Au bout du quai, le chantier des 'Rabelos". Le "Rabelo" est emblématique du fleuve Douro avec sa voile carrée. Il servait à transporter les tonneaux de vin, des vignobles en amont du fleuve jusqu'ici, où le vin était vieilli, stocké et commercialisé. On en construit encore à des fins publicitaires. Un clic sur le bateau en construction pour le visionner.
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La morue est sur toutes les cartes et chaque préparation régalera vos papilles. Nous sommes au bord de la mer et le poisson est un mets de choix.
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A la vue, c'est surprenant ! Mais les encornets farcis à l'encre de seiche, vous feront vite oublier les calamars à la Romaine.
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Le voyage s'achève. A regret, il faut quitter ce fleuve, difficile d'accès pour nous plaisanciers des canaux. Deux solutions pour découvrir ces somptueux paysages : Les croisièristes ou un bateau de location : Feeldouro.
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1 - L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération |
11/2014
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