CONVOYAGE SAINT USAGE - BRIARE

Quand Jean et Cathy, des amis, nous demandent d'aller chercher leur nouveau bateau à Saint Usage pour Briare, nous répondons présents. Henri et Bruno ont toujours leurs sacs prêts pour partir en convoyage.
		La gare d'eau de Saint Usage est encore endormie, nous sommes en hiver.
Jean n'est pas peu fier de sa nouvelle unité. Son futur nom: Thanaloge. Il y eu le petit, il y aura le grand...
		Avant de partir il faut faire les pleins. Il manquait 40 litres de gasoil , quand même... On récupère Bruno parti faire connaissance de Tabatha et organiser le transfert de la voiture avec Christian et Josiane du Jocris III.
Au lever du jour, les nouveaux propriétaires prennent la barre pour la sortie du port,
		évitant les pièges de la gare d'eau.
A la sortie en Saône, le vent se lève, il faut se couvrir.
		C'est au tour de Cathy de prendre le macaron. La Saône est large, le bateau répond à merveille
C'est déjà la première écluse, Seurre. Le gilet est obligatoire, nous obtempérons après le rappel de monsieur l'éclusier.
		Le mousse savoure son thé, bien au chaud, pendant
que le capitaine est droit aux commandes. Affrontant le froid vif.
		Nous longeons quelques belles maisons pittoresques
Et c'est déjà l'arrivée à Verdun sur le Doubs. Les propriétaires quittent le navire. Remercions encore Christian et Josiane pour leur avoir permis cette navigation
		Nous décidons de poursuivre notre route, destination le canal du Centre. Nous appelons le téléphone de l'astreinte. Comme nous n'étions pas programmé, nous passerons la nuit à Chalons sur Saône, au port,
avec comme voisin le bateau d'un anglais. Non, non, il n'y a pas eu le feu, c'est simplement un voisin que nous ne souhaitons à personne.
		C'est la fin du carnaval et nous sommes aux premières loges pour le feu d'artifice de clôture.
A 9 heures, nous embouquons le canal du Centre par l'impressionnante écluse de Crissey, la plus haute du canal, 10.76 mètres
		A l'écluse de Fragnes, une curieuse "œuvre d'art" enjambe l'écluse,
nous préférons la vue sur la vieille chapelle.
		Sur cette portion du canal très sinueuse, il faut rester vigilant. C'est à ce moment là, que nous croisons une des deux Freycinet rencontrées durant notre trajet, conduite à la manière d'une mobylette. La deuxième sera Eole un sympathique marier et maquettiste de Digoin.
Nous attaquons la chaîne d'écluse de Chagny. Pour passer les écluses, l'équipage utilise plusieurs méthodes, pas toujours à imiter
		Cool
à la Ben-Hur. Cet été, peut-être qu'André essayera. Un avantage nous ne salissons pas les parre-battages
		Ici, surper cool
ou à l'arrache. Enfin toujours sans risque pour le bateau.
		La tranchée de Chagny nous ouvre un long le bief de 11 kilomètres.
Nous longeons les vignobles de Bourgogne, ici Santenay, nous sommes en Maranges. Pour vous en convaincre passez votre souris sur la photo
		Nous faisons halte à Saint Léger sur Dheune, où Locaboat est en train de remettre à l'eau toutes leurs Pénichettes ©.
Un clin œil pour la "Belette" le souvenir de ses cinq ans.
		Parfois, les murs ne sont qu'un tableau. Ici, à Saint Berain sur Dheune, c'est la France qui défile sous nos yeux.
Le musée d'Ecuisses est fermé, mais nous nous arrêtons pour les cuisses de grenouilles, un régal avec vue sur le canal
		Blanzy nous accueille pour la nuit. Nous voulons regarder le plan, mais surprise une haie a poussé juste devant. Regardez avec votre souris
Les ponts mobiles de Montceau-les-Mines s'effacent un à un devant nous. En s'élevant dans les airs,
		ou en basculant. Le bateau devient prioritaire sur les voitures.
Pas d'arrêt non plus à Genelard, malgré une halte fort agréable.
		Nous apprenons que le château de Digoine est à vendre. Une "petite" propriété, de trois mille hectares, au bord du canal.
Les pèlerins attendent l'été pour revenir à Paray le Monial, la ville semble déserte à cette époque.
		A Digoin, au petit matin, nous allons faire le plein d'eau chez Les Canalous. Durant la nuit le thermomètre est descendu sous zéro, nous mettons une heure à dégeler le tuyau et faire le plein. C'est toujours le problème en hiver.
Nous enjambons la Loire par le pont canal de Digoin. Pour en savoir plus à votre souris.
		A bord c'est la classe. La table est étoilée et fleurie. L'équipage se soigne.
Un rappel, les échelles d'écluse sont là pour la sécurité. A notre arrivée, un ragondin s'y réfugie. Ne voulant pas être transformé en pâté de lièvre d'eau.
		Juste avant d'arriver à l'Abbaye des Sept Fonts, nous franchissons le pont canal sur la Besbre.
Une bonne nouvelle, la halte de Beaulon avec eau et électricité est curée. 5 184 mètre-cubes de vases ont été extraites. L'ensemble du bassin est désormais accessible.
		Au matin, le brouillard enveloppe le canal, la fumée du Daf est moins visible.
Un troupeau de porcs gambade dans les prés,
		et la Loire coule paisiblement le long du canal. Nous sommes bien sur le Canal Latéral à La Loire.
Nous prenons l'embranchement de Decize, pour descendre au port de la Crown Blue Line. Le subdivisionnaire nous accueille, et nous souhaite la bienvenue.
		Au port le bateau "Immersion Française" de nos amis canadiens Lise et Georges est à vendre. Pour plus d'information penchez vous avec votre souris pour lire l'annonce sur la porte.
Bruno nous a rejoint pour finir le convoyage. Nous lui laissons la barre pour rentrer dans la première écluse.
		Puis c'est le premier pont. Un peu en vrac ? ... Non, un effet d'optique voulu par le photographe.
A Gimouille, comme sur le canal du Centre les murs ne sont qu'une fresque. A votre souris pour agrandir.
		Le feu est au vert, nous pouvons emprunter le pont canal du Guétin enjambant l'Allier. Une passe à poissons vient d'y être réalisée, que vous pouvez voir au fond à droite.
Pour descendre du pont canal nous franchissons la double écluse.
		Nous nous arrêtons à la halte incontournable de Cours les Barres, et les matelots entraînent le capitaine à l'Auberge du Centre.
Durant cette journée de navigation nous saluons nos amis de Beffes et de la Chèvre blanche, pour finir au port de Saint Thibault où Serge nous fait visiter sa gabare en construction.
		Le lendemain, un coup de fil à Belleville et Christine de l'O.T. nous s'assure que la halte sera ouverte pour la réunion de l'A.N.P.E.I du Centre Nivernais, le 5 avril prochain. Une courte halte pour faire le repérage de la salle, le "vidéo man", Henri, est enchanté.
La dernière ligne droite, le pont canal de Briare, c'est un enchantement de le traverser en bateau.
		Bruno nous souhaite la bienvenue. C'est toujours très sympathique de rencontrer cet éclusier. Cette partie du canal de Briare est un peu son royaume et il sait être à l'écoute des plaisanciers.
La dernière écluse passée, Thanaloge découvre son nouveau port et Christophe accompagné d'Emmanuelle viennent voir la nouvelle unité.