CONVOYAGE MARMANDE - BRIARE
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1er
juin 2008, au pays du fruit rond, coloré, lisse et charnu, la "pomme
d'amour" anoblie par Marmande, l'équipage prend ses marques
pour remonter Lumi IV jusqu'à Briare. Embarquez avec nous pour
cette croisière
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Dominique nous accompagne
jusqu'au bateau. Renault F1 nous sponsorise pour la voiture et le parapluie.
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Michel quitte à
regret son bateau. Un regard sur le bateau de son ami Raymond,
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l'Aldebaran, qui doit
partir demain.
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Le bief de Fourques
sous les platanes,
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nous conduit jusqu'à
notre première écluse, du Mas d'Agenais. Le feu est au vert,
entrons.
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Le ponton du musée
de La Falotte, minéraux, fossiles, coraux, sables, nous invitent
à nous arrêter.
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Puis, c'est au tour du
port de Buzet de faire de même, en nous vantant son vin. Que nenni,
nous ne sommes pas en vacances...
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Faute de temps et de crue,
nous ne descendons pas sur la Baïse.
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Tiens, une nouvelle manière
de manuvrer les écluses automatiques. Lisons le mode d'emploi,
en passant notre souris dessus.
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Nous voilà sur
le pont canal, au dessus de la Baïze, comme vous pouvez le constater
son eau est chocolat.
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Un martin-pêcheur
attend notre passage pour s'envoler.
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A l'entrée de la
ville d'Agen nous enjambons la Garonne. Là aussi, le flux va bon
train.
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La halte d'Agen jouxtant
la gare et la route ne nous retient pas. Le paysage devient plus agréable.
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Le soleil se couche,
une journée se finit.
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Après avoir longé
la Garonne, c'est maintenant au Tarn de nous tenir compagnie.
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Nous entrons dans Moissac.
Hélas, le panneau à l'entrée de la ville est un peu
une publicité mensongère. Regardez en passant votre souris
sur l'image, la promesse.
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Le pont Saint Jacques,
en centre ville, s'efface à notre passage.
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La descente sur le Tarn
est aussi fermée,
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nous prenons le pont canal
de 356 mètres pour le franchir.
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Tiens, ici, VNF informe
les plaisanciers. Pourquoi ne pas demander à nos subdivisionnaires
de mettre en place ce panneau sur l'ensemble du réseau ?
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Anne et Jean-Marie font
leur tour de France. Nicolas et Pimprenelle ne sont pas encore arrivés.
Maïté en profite pour nous offrir la meilleure place au port
de Castelsarrasin.
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Un petit tour de ville,
bien déserte ce lundi soir. Pas une excuse pour partir sur la route
de Saint Jacques de Compostelle.
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Nous longeons la pente
d'eau de Montech. Dieu n'est plus très loin. Grâce à
Jean (son apôtre), nous savons que les caisses sont pleines et déjeunons
avec plaisir.
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Quelques belles demeures
jouxtent le canal, ici un moulin reconverti en habitation privée
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Notre dernière
écluse de la journée : En guise d'apéritif nous grappillons
quelques cerises.
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Devant l'écluse
de Saint Jory, nous patientons deux heures, panne électrique et
hydraulique. Nous finissons par arriver à Toulouse. Que les ponts
sont bas.
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Grâce à cette
trouée verte, nous entrons sur le canal du Midi, au cur de
la ville rose, à deux pas de la gare de Matabiau. Pour prendre
le train passez votre souris sur le feu vert.
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Le canal est une longue
allée boisée. Des platanes à feuilles d'érable
sont notre quotidien,
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tout comme les écluses
qui sont de forme ovale.
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Un très joli pont
de brique enjambe le bief du Sanglier. Bientôt une page du site
recensera les plus beaux ponts. Si vous en détenez, n'hésitez
pas à les faire publier.
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Avec nos nouveaux amis,
Dominique et Marinette du bateau Goillasson, nous admirons la chapelle
accolée à la maison éclusière de Négra
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Au port Lauragais, nous
visitons l'exposition sur le canal du Midi. Visitez là vous aussi,
elle est accessible en ... voiture ou "Kamion", depuis l'aire
de repos de l'autoroute A61. Vous y apprendrez en autre, que le pays de
Cocagne ne s'y trouve pas loin. L'expression vient de "coque",
boule de feuilles de pastel séchées et broyées, utilisées
lors d'une étape de la célèbre teinture bleue.
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Nous voilà au bief
de partage. Vous aimez La Gazonne ? Vous adorerez le seuil de Naurouze,
l'arboretum, l'allée de platanes forte de 62 pièces, plantée
en 1809, la rigole amenant les eaux de la montagne Noire, le bassin de
200 toises de long. Et si vous êtes gourmand, vous vous régalerez
d'un cassoulet au port du Ségala.
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En route vers la Méditerranée,
votre carte vous indique une écluse ? Erreur ! un petit chiffre
entre parenthèse (3), comme ici à l'écluse de Laurens
et vous voilà 6.80 mètres plus bas grâce à
une écluse triple.
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Nous traversons Castelnaudary
sous un déluge.
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Heureusement, après,
à l'écluse quadruple de Saint Roch rachetant une chute de
9.40 mètre, l'orage est passé.
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Nous sommes au cur
du vignoble du Minervois. La vigne enserre le canal.
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Ici, gravée dans
une pierre de l'écluse, une date, nos ancêtres avaient l'art
de l'esthétique et du détail.
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Nous visitons Carcassonne
et nous nous régalons sur un bateau qui porte bien son nom : "Les
copains d'abord". Merci Bern et Dominique pour cet accueil si chaleureux.
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C'est la fête des
fruits et des légumes, une fontaine en est toute fleurie. Comment
fait-on, Marie-Claude, pour ne manger que cinq fruits et légumes
?
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A l'entrée de Trèbes,
nous franchissons le pont canal à trois arches sur l'Orbiel, construit
sous Napoléon. Surprise le bateau "Gerfaut" de Jacques
est là. Vite rassurons le, qu'il n'a pas changé.
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Quelques drôles de personnages nous
accueillent sur ce plateau d'écluse. Pour en voir d'autres touchez
lui la main avec votre souris.
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A l'écluse du Jouarres,
comme à celle d'Argens (passez votre mulot sur le fût) vente
sur le plateau de l'écluse. Et pourquoi dans le nord, sur le Loing,
le Nivernais c'est interdit ? Y-aurait-il deux V.N.F. ?
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Vous rencontrez souvent
des locations ceinturées de pare-battages, mais ici, c'est à
tous les étages. Il faut dire que les ponts sont bas et les touchettes
fréquentes.
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A la hauteur du village
de Paraza, nous passons sur le pont-canal du Répudre. C'est le premier
pont-canal construit en France, le deuxième au monde. Dis, Charles
Berg, raconte nous cela ...
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Le Somail est une carte
postale pour touristes, nous savons aussi apprécier ce village
très pittoresque.
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Capestang, glisser vous
sous le pont, pour cela un survol sur l'église avec votre souris,
attention à la tête.
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Au dessus du tunnel de
Malpas, long de 160 mètres, le premier à passer sous une
montagne,l'oppidum d'Enserune. De là, jouissez de la vue sur l'étang
asséché de Montady.
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Nous allons franchir les sept écluses
de Fonsérannes. C'est toujours un pur bonheur que d'emprunter un
monument historique.
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Dans le bief de Portiragne, juste avant notre passage, le vérin hydraulique du barrage anti-sel a cédé. Beaucoup de bateaux sont au sec. Il faut une journée pour refaire flotter presque tous les bateaux, certains ne s'en relèveront pas. Lisez l'article du Midi Libre du 11 juin 2008, ICI |
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L'ouvrage du Libron est
vite franchi. Pour en savoir plus, je vous invite à lire "Navigation
Douce" de juin 2008.
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Après l'écluse
ronde d'Agde, puis celle de Bagnas, nous sommes sur l'étang de
Thau, longeant les parcs à huîtres, ce soir, au menu, forcement
huîtres de Bouzigues.
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Un nouveau canal s'offre
à nous, le canal du Rhône à Sète. Nous traversons
les étangs d'Ingril, de Vic, de Pierre-Blanche, etc... Frôlant
des villes, Maguelonne et sa cathédrale, Palavas les Flots, Carnon.
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Le long du canal des cabanes de pêcheurs
colorisent les sites : Les cabanes de Carnon, les cabanes de Pérols
où comme ici les cabanes du Roc.
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Les portes de garde de l'ouvrage du Vidourle
sont ouvertes, glissons nous en dessous.
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La tour Carbonnière
garde l'embranchement d'Aigues-Mortes
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Un peu plus loin, des
flamands roses ceinturent l'étang.
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Ici, au porte de la Camargue,
des roseaux attendent de monter sur un toit.
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Pendant que des taureaux
attendent les "olés" des arènes
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Encore un ou deux ponts
typiques à passer,
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et nous voilà dans
l'écluse de Saint Gilles, ouvrant les portes sur le Petit Rhône.
Craint-on les voleurs pour attacher ainsi les portes avec de si lourdes
chaînes ?
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Arles de nuit, le Rhône est en crue.
Nous passons la nuit à couple du bateau croisière Le Chardonnay.
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Le lendemain le courant
est toujours violent. Nous adoptons un rythme lent pour minimiser la consommation.
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Nous prenons ainsi le
temps d'admirer le château de Tarrascon.
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Les deux viaducs du T.G.V. enjambent le
Rhône à l'aval d'Avignon, impressionnant.
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La cité des papes
se détache dans un ciel limpide,
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pendant que le pont Saint
Bénézet se reflète dans le fleuve.
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La lente remontée
du Rhône se poursuit, la tour Philippe Le Bel à Villeneuve
les Avignon guette notre passage
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Entre le château
de Roquemaure et la Tour de Hers, nous rencontrons le bateau Elmajo. Nous
nous mettons à couple et le temps d'une longue dérive échangeons
les bons plans.
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Pour atteindre le haut
de l'écluse de Bollène, nous nous élevons de vingt
trois mètres. Mais grâce aux bollards flottants et la douceur
du remplissage, ce n'est qu'une formalité.
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Avant de passer la nuit
en amont de l'écluse, nous venons admirer le jeu de lumière,
de ce barrage qui ferme la retenue de Donzère-Mondragon.
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Nous passons tout près
du monde nucléaire avec la centrale du Tricastin.
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Les falaises marquent
le début du fameux défilé cité plus haut.
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Le bateau laisse une longue
trace sur le Rhône martelé par la pluie.
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Un nuage de vapeur s'échappe
d'un des réacteurs de Cruas, pendant que deux éoliennes
brassent l'air de leurs palmes.
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Peu après Le Pouzin,
de drôles de balises jalonnent la rive droite,
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il en sera de même
jusqu'à La Voulte.
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En aval de Valence, trois
Canadairs viennent faire le plein juste devant le bateau, du jamais vu
sur un fleuve, pour moi. Ils reviennent une nouvelle fois, cette fois
de face, regardez avec votre souris.
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Au petit matin, le pont
suspendu et la ville d'Andance se mirent dans le Rhône qui devient
de plus en plus calme.
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A l'aval de notre dernière
écluse du Rhône, la flamme de la raffinerie de Feyzin, joue
la flamme olympique.
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A Lyon, nous complétons la cuve de gasoil. Surprise, malgré le courant sur le Rhône, nous n'avons consommé que 3,02 litres à l'heure et parcouru 777 kilomètres. Un dernier regard sur le tjalk de Bernard m'ayant pris à couple pour la nuit, encore merci pour l'accueil. Sa réponse : Encore merci pour cet excellent tablier de sapeur que nous avons dégusté ensemble ! |
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Dans la traversée
de Lyon, au pied de Fourvière, nous sommes maintenant sur la Saône.
Le soleil est au rendez-vous et il faut s'en protéger.
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Renault F1 nous sponsorise
aussi pour le soleil mais seulement pour un bref instant. Un coup de vent
et malgré les sandows : le beau parapluie s'en va à l'eau.
Le temps de faire "le parapluie à la mer", il a coulé
corps et bien, pardon Dominique.
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Mâcon se prépare
pour la fête de la musique sur l'esplanade toute neuve avec à
ses pieds le quai de la halte fluviale.
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A Tournus, un trimaran devient catamaran
pour passer les écluses, à moins que ce soit le fait de
repartir sur une jambe lors d'un apéritif.
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Voilà Châlon
sur Saône, il nous faut prendre le canal du Centre, puis le latéral
à la Loire. Mais nous n'allons pas vous le narrer, vous le connaissez,
sinon voyez le convoyage du Thanaloge, c'est ici.
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Quelques faits marquants
: Un daguet au bord du canal à Santenay n'est pas farouche.
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François et Chantal
les propriétaires de cette chèvre blanche ainsi que leurs
amis, nous gratifient d'une très bonne soirée, merci à
eux pour leur accueil.
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Arrêtez vous à
Chevenon, le plus noble château du Nivernais construit entre 1382
et 1406, propriété privée. Il vous présente
sa façade, dans le style du château de Vincennes.
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Nous sommes bien sur le canal Latéral à la Loire et pas en Alsace. Cela est-il dû au réchauffement climatique ? | ||
Voilà, le voyage
se termine. La distance entre Marmande (Fourques sur Garonne) et Briare
est de 1233 kilomètres. Le nombre d'écluses franchies :
297 ouvrages, dont les 5ème et 6ème plus hautes écluses Freycinet de France
(Bayard, devant Matabiau, et Béziers, au port neuf, respectivement 6,20
m et 6,19 m. C'est le résultat de la mise au gabarit Freycinet dans les
années 1970 et tout cela en vingt sept jours. Nous avons franchi aussi
les deux plus longs ponts-canaux de France en une seule croisière, (Briare
bien sûr, et Agen, 570 m). Encore un chiffre, le compteur horaire indique
221 heures de plus. Nous aurions pu intituler ce convoyage : "Croisière
des vins" ayant longé les coteaux de Buzet, du Minervois,
d'Oc, de Frontignan, de Maguelonne, de Lunel, des Côtes du Rhône,
du Beaujolais, du Mâconnais, de Bourgogne, de Sancerre et pour finir
les coteaux du Génois.
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Les armateurs du Lumi
IV sont heureux de retrouver leur bateau. Merci à eux d'avoir fait
confiance aux convoyeurs du Yacht Club de Chartrettes.
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